Compréhension et communication chez K. R. POPPER

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Table des matières


Index

Introduction
1. Popper et les questions de mots
2. Le retour de sujet connaissant
3. Vers une théorie critique de la communication
Conclusion

Bibliographie


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Introduction : L’enjeu de la rationalité
La question de la compréhension et des malentendus. L’idée moderne de communication. La décision critique.

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  1. Popper et les questions de mots
 

1.1. Critique de l’essentialisme

 1.1.1. L’erreur des philosophes
L’essentialisme. Création du terme. Le principe anti-essentialiste. L’existence de problèmes philosophiques réels. Popper et le Cercle de Vienne.

 1.1.2. Origine et perpétuation de l’essentialisme
La théorie des Formes de Platon. Le réalisme poppérien (les trois mondes). L’héritage platonicien d’une théorie de l’explication ultime. L’erreur essentialiste commise également par les nominalistes. La confusion essentialiste entre sens et vérité.

 1.1.3. Une tâche préalable
Concessions nécessaires à la terminologie.La mésaventure de l’expression "degré de corroboration" et de sa traduction par Carnap. L’intérêt de distinguer les sens d’un terme lorqu’il y a confusion. Hormis ces situations, les questions de définition sont vides.

 

1.2. Le nominalisme méthodologique

 1.2.1. La clarté, non la précision
L’idéal d’exactitude scientifique. Différence entre souci de clarté et quête de précision. La théorie du concept de Frege. Nocivité de la recherche de la précision. Des concepts sans ambiguïté n’existent pas. Le principe d’effort.

 1.2.2. La conception instrumentaliste du langage
Les mots comme outils pour la formulation des idées. Le tableau à deux colonnes (essentialisme/nominalisme méthodologique). Différence entre nominalisme de méthode et nominalisme métaphysique. Opposition entre instrumentalisme linguistique et instrumentalisme scientifique. Berkeley et les termes dispositionnels.

 1.2.3. Une hygiène de la philosophie
L’aspect régulateur des considérations de Popper sur les questions de mots et de définitions. Risque de transformer les questions de faits en questions de mots. Le principe de mesure. La dialyse.
 

1.3. L’optimisme poppérien

L’exhortation à ne pas baisser les bras devant l’imprécision du langage. La dialyse, méthode d’appoint. Le nominalisme linguistique comme méfiance prudente à l’égard du langage.

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  2. Le retour du sujet connaissant
 

2.1. Une théorie de l’esprit objectif

 2.1.1. Production et autonomie du Monde 3
Le réalisme poppérien. Différences avec Platon et Hegel. Les relations entre les trois mondes. Réalité, objectivité et résistance.

 2.1.2. Langage et critique
Les quatre fonctions du langage. Importance majeure de la fonction argumentative. L’exigence critique. L’évolution exosomatique de l’homme.

 2.1.3. La compréhension objective
Critique du psychologisme. Le schéma général de résolution des problèmes (par essais et erreurs). L’analyse situationnelle. Galilée et la théorie des marées. Les degrés de compréhension. L’erreur subjectiviste.
 

2.2. La référence au sujet

 2.2.1. Popper et la pragmatique
Relativisme des théories pragmatistes de la vérité. Les cadres culturels. Tarski et la vérité-correspondance. La conception absolutiste de la vérité, idée régulatrice. Le contrôle du dialogue et de la critique comme rôle d’une autre pragmatique.

 2.2.2. Le concept de rationalité
Le hors-sujet des épistémologies de la croyance. La préférence critique. Préférences et rationalité sont des concepts pragmatiques, non sémantiques. Le besoin d’une référence aux tendances d’un sujet connaissant possible.

 2.2.3. L’utilité d’une pragmatique critique
Rationalité et critique. L’attitude critique. Importance du dialogue. Danger des conceptions trop faibles du dialogue. Utilité de protéger la critique des violences trop fréquentes au discours. Un principe de coopération.
 

2.3. Possibilités de la critique

Le contrôle intersubjectif. Conditions socio-institutionnelles de la critique. Le rôle non négligeable de l’activité individuelle. Faillibilité et limites humaines. Besoin de compléter la méthodologie poppérienne hors des sciences, face aux théories modernes de la communication.
 

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 3. Vers une théorie critique de la communication
 

3.1. Le lieu de la communication

 3.1.1. La communicabilité des discours
Monologue et dialogue. Le langage comme relation. L’interlocution. Erreur de l’idéal de communication des consciences. L’incommunicabilité monadique. L’effort de compréhension. Communication et langage.

 3.1.2. Une communication de masse ?
Le schéma d’Hermès. La métaphore du conduit. Théories du message. Le modèle de Gerbner. L’emploi abusif du terme "communication". Communication, information et diffusion. Media aveugles et media de relation.Le nivellement général.

 3.1.3. Dialogue et rationalisme
La  vraie communication est interindividuelle .Les exigences dialogiques. Insuffisance de l’’alternance des propos. Un essai de "définition" du dialogue. Le dialogue comme idéal régulateur. Polémique et irénique.
 
 

3.2. Une éthique de la compréhension

 3.2.1. La compétence communicative
L’insuffisance du schéma émetteur-récepteur. La compréhension comme activité commune. Perversité de la thèse de l’incommensurabilité des discours. Le but d’un dialogue n’est pas l’accord. L’interaction communicationnelle. Perturbations et compensations. La "stéréologie".

 3.2.2. Critique de la raison ambiante

     3.2.2.1. La régression communicative
Critique de la conception moderne de la communication, trop vague et trop faible. Dévalutation de l’idée de communication dûe à un idéal de communication facile. Ce qui importe, c’est la compréhension.

     3.2.2.2. L’illusion communicative
La cybernétique et l’apparition des théories de l’information. Wiener et l’utopie de transparence communicative. Les conséquences de ses amalgames. L’illusion d’une communication harmonieuse et instrumentalisée.

     3.2.2.3. Un monde consensuel
La peur du conflit. Raison ambiante, raison prétextuelle et impersonnelle. La dictature du ON. Invention de l’"opinion publique". L’obsession dangereuse du consensus, menace pour l’esprit critique.
 

3.3. La voie d’une pragmatique critique

Une discipline de l’esprit face aux paralogismes et sophismes. L’utilité d’une pragmatique critique, régulant le dialogue et préservant la parole heureuse. Critère de compétence, loi d’opportunité, principe de coopération. Eléments de modélisation. L’enseignement de Popper. La critique n’est pas un nouveau dogme.
 
 

Conclusion : Une défense de la rationalité
La rationalité critique potentiellement menacée par la raison ambiante, et son expansion récente par le biais des media aveugles. Le respect mutuel et pacifique.
 

  BIBLIOGRAPHIE  

  TABLE (selon le bon vieux paradoxe de la bibliothèque)  

 

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